skip to main | skip to sidebar

Vivre à Kerdevot: un véritable chemin de croix...


mercredi 28 février 2007

KERDEVOT: plusieurs "sons de cloche" résonnent !!!






2 commentaires:
Articles plus récents Accueil
Inscription à : Articles (Atom)

Nous contacter:

vivreakerdevot@tele2.fr

L'histoire se répétrait-elle?

La légende raconte que cette jolie chapelle fût jadis édifiée pour remercier Notre Dame d'avoir arrété la peste qui sévissait entre Quimper et Elliant à la fin du XVème siècle. Ne serait elle pas réapparue?

Archives du blog

  • ▼  2007 (4)
    • ►  mars (3)
    • ▼  février (1)
      • KERDEVOT: plusieurs "sons de cloche" résonnent !!!

 

Liens utiles:

  • culture.gouv.fr
  • le code de l'urbanisme

LETTRE adressée au Maire et à l'Architecte des Bâtiments de France le 14 février 2007

En réaction aux diverses parutions dans la presse, à une pétition , nous avons l’honneur d’appeler votre attention sur plusieurs points qui nous paraissent relever d’une intention machiavélique destinée in fine à s’approprier un lieu séculaire . Permettez nous tout d’abord de vous rappeler la définition du mot volontairement provocateur « Urbaniser » : « en parlant d’un site, l’aménager en vue de développer ou de créer une agglomération urbaine ».L’interprétation qui en est faite est totalement fallacieuse et erronée : un seul projet de construction est en cours actuellement, et seules trois constructions supplémentaires pourraient voir le jour; il ne s’agit en aucun cas de création d’une agglomération comme sous entendu dans la pétition susvisée mais d’un hameau. Le seul projet conséquent à KERDEVOT consiste en la création d’un complexe touristique dans une ancienne ferme. Est il plus recevable à vos yeux de transformer ce « lieu magique » en halte pour vacanciers, projet envisagé aujourd’hui par les mêmes personnes qui sont à l’origine de la pétition ? Les gens qui ont signé cette pétition connaissent ils tous les tenants et aboutissants de cette histoire ?Il est par ailleurs bien évident que tout projet de construction doit faire l’objet d’une insertion architecturale et paysagère soignée afin de préserver le caractère et l'intérêt du site . Monsieur Marinos, Architecte des Bâtiments de France, Chef du Service Départemental de l’Architecture à l’époque, avait conforté en 1992 la volonté de maintenir une zone constructible en continuité de l’existant pour redonner vie et sécuriser ce hameau isolé . Par ailleurs les secteurs constructibles ont été définis depuis le Plan d’Occupation des Sols de 1982 révisé plusieurs fois depuis sans aucune remarque particulière tant des services de l’état associés que lors des enquêtes publiques n’ait été formulée. Sur le plan réglementaire, on peut aujourd’hui s’étonner de voir des travaux réalisés en zone ND à proximité immédiate de la chapelle (Zone ND :Zone Naturelle à protéger par excellence en raison de la qualité des paysages et de l’intérêt qu’elle présente) avec l’aval des Bâtiments de France, alors qu’une construction en Zone NaC (parfaitement constructible) est refusée…Outre la modification substantielle du site, la rénovation en cours de l’étable existante présente de graves désordres induits par des travaux visant à augmenter notablement le volume initial. Par ailleurs quelques constructions contemporaines récentes en covisibilité de l’édifice protégé ont été accordées sans faire couler autant d’encre … Il paraît donc fort judicieux d’éviter des avis ou décisions contradictoires, difficilement compréhensibles et très dommageables dans le cadre d’une saine et cohérente politique de gestion environnementale du site. Par ailleurs proscrire tout signe de modernité dans un paysage bâti, où le qualifier par principe d’inesthétique constitue une attitude figée qui ne correspond pas à la conception contemporaine de la protection et de la mise en valeur des sites sauf à cautionner des intérêts privés. De même, des exemples récents de constructions aux abords de chapelles classées existent déjà dans le département, toujours avalisés par les Bâtiments de France( PLOUVIEN,LANDREVARZEC... ).Y a-t-il deux poids deux mesures ? Ou est la logique, l’impartialité et l’équité ? Quel est le prix à payer pour avoir le droit de s’installer à Kerdévot ? Si nous vivons à Kerdévot, ou souhaitons nous y installer, c’est bien parce que le lieu est calme et serein. Or depuis quelques mois un climat délétère s’y est installé. La courtoisie et le respect des personnes n’est plus de mise :les attaques personnelles, des photos montages volontairement provocatrices ne laissent planer aucun doute sur les intentions et les velléités de personnes visiblement très intéressées. Tout ceci est bien regrettable et dommageable car les riverains ou personnes voulant s’installer à Kerdévot n’ont ni voulu ni choisi cette voie !En quelques mois ;le climat s’est détérioré (avec répercussions sur de nombreux intervenants qui eux non plus n’avaient rien demandé)remettant en cause un équilibre jusqu’ici préservé. Nous aurions souhaité davantage de dialogue, de concertation et de respect. Or la méthode choisie(voie de presse, pétition…) ne constitue aucunement un gage de civisme et de bon voisinage mais bien au contraire relève d’un comportement consternant et affligeant. La gestion administrative de ce dossier nous laisse également amers et perplexes. Nous souhaitons ardemment que KERDEVOT redevienne un espace ou chacun prendra plaisir à vivre, à s’y promener et s’y recueillir.